mardi 28 janvier 2014

Norbert Lala Ratsirahonana « prêt à récidiver s’il le faut »

février2011

Norbert Lala Ratsirahonana (né le 18 novembre 1938 à Antsiranana) est un homme politique malgache.
Il fonde et dirige le parti Asa Vita no Ifampitsarana, dans l'opposition au président Didier Ratsiraka. Lui et son parti font partie de la grande coalition qui élit Albert Zafy à la présidence en 1993. Ratsirahonana devient alors président de la haute cour constitutionnelle.
Le 28 mai 1996, quand le premier ministre d'alors est déposé par le parlement par l'échec d'un vote de confiance, Zafy nomme Ratsirahonana à ce poste. Mais peu après, Zafy est destitué de ses fonctions le 5 septembre 1996 et Ratsirahonana devient président intérimaire de la république. Il est candidat à l'élection présidentielle le 3 novembre 1996, à laquelle il arrive quatrième en nombre de voix après Ratsiraka, Zafy and Herizo Razafimahaleo, avec 10.14% des voix[1],[2].
Ratsirahonana se rallie au candidat Zafy au second tour, le 29 décembre, mais Ratsiraka l'emporte de justesse[3] ; Ratsirahonana quitte ses fonction présidentielle lors de l'investiture de Ratsiraka le 9 février 1997. Douze jours plus tard, il perd aussi son poste de premier ministre quand Ratsiraka y nomme un de ses alliés. Le AVI devient le principal parti d'opposition, malgré un rôle faible, gagnant 13 des 150 sièges aux élections législatives de 1998.
Ratsirahonana devient président du Comité exécutif national du groupe Panorama, coalition d'opposition en septembre 1997[4].
En 2001, Ratsirahonana participe à l'élection présidentielle en soutenant la candidature de Marc Ravalomanana[5].
Il est nommé comme « ambassadeur errant » du président sous le régime de Ravalomanana. En 2006, Ratsirahonana quitte ce poste ; en août de la même année, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2006[6]. Selon les résultats officiels, il reçoit 4.22% des suffragess et prend la cinquième place en nombre de suffrages. Son meilleur résultat est dans la province de Tananarive où il reçoit 7.14% odes suffrages
Références[modifier]
  1. ↑ [pdf], democratie.francophonie.org.
  2. ↑ Elections in Madagascar [archive], African Elections Database.
  3. ↑ Philip M. Allen, "Madagascar: Impeachment as Parliamentary Coup d'Etat", in Checking Executive Power: Presidential Impeachment in Comparative Perspective (2003), ed. Jody C. Baumgartner, Naoko Kada, page 91. ISBN 0-275-97927-X
  4. ↑ "Opposition coalition appoints leaders, reaffirms policy", Malagasy National Radio, 20 septembre 1997.
  5. ↑ Richard Cornwell, [pdf], ISS Paper 68, avril 2003.
  6. ↑ "Former Madagascar PM to run for president" [archive], Reuters (IOL), 12 août 2006.
  7. ↑ Résultats de l'élection présidentielle de 2006 [archive] de la Haute cour constitutionnelle

« S’il est nécessaire de recommencer, alors on va tout recommencer » affirme Norbert Lala Ratsirahonana, à propos de sa participation dans le renversement du régime de Marc Ravalomanana et l’installation de Andry Rajoelina au pouvoir. « C’était une acte de pur patriotisme » dixit le fondateur du parti AVI, tout en précisant qu’ « il n’y a pas eu de corruption ni monnayage dans ce changement de régime ».

Ainsi, Norbert Lala Ratsirahonana répond à Marc Ravalomanana. Ce dernier accuse son ancien conseiller, actuel membre du Conseil supérieur de la transition (CST), d’être coupable de corruption, lors des évènements du 17 mars 2009. Dans son plainte, Marc Ravalomanana accuse Norbert Lala Ratsirahonana, au même titre que Andry Rajoelina, Monja Roindefo et 8 autres personnes, de complicité par corruption avec les auteurs de son renversement au pouvoir le 17 mars 2009.
Feuille de route
La rencontre entre les membres de l’AVI, samedi dernier, à l’espace Mon goûter à Ouest Ambohijanahary, était aussi une occasion pour parler devant la presse du projet de feuille de route du Dr Leonardo Simão. « Cette feuille de route suit et respecte la feuille de route de l’AVI » affirme Norbert Lala Ratsirahonana devant la presse.
Pour ce qui est du pouvoir de Andry Rajoelina, confirmé président de la transition dans le projet de feuille de route de l’émissaire de la SADC, selon le fondateur de l’AVI, Andry Rajoelina est jusqu’à présent le seul dépositaire légal du pouvoir de chef de l’État, selon les dispositions transitoires de la constitution de la quatrième République. « Donc c’est normal que Andry Rajoelina ait le pouvoir de désigner la majorité des membres des institutions de la transition » affirme toujours Norbert Lala Ratsirahonana devant la presse samedi dernier.
Pour ce qui est de la signature de ce projet de feuille de route, Norbert Lala Ratsirahonana a affirmé que la communauté internationale ne peut avoir une unanimité sur ce projet. « Tout ce qu’on peut attendre c’est que la majorité l’approuve » dixit le fondateur de l’AVI. Ce dernier précise que « rien n’empêche la communauté internationale d’avaliser cette feuille de route du Dr Simão  ».
LIENS PRESSE :
http://madagascar-evenements-2009.blog4ever.com/blog/photos-cat-288010-1948509207-hold_up_constitutionnel_par_ratsirahonana__faiseur.html

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